Thursday, February 5, 2009

Médine-11 Septembre-11 Septembre

J'recrache le drame du monde qui nous entoure.
Bizarrement le vent souffle en bas des tours
L'envers du décor j'le rapporte sans détour
Ni contre ni pour, Récit du 11eme jour
Le beurre a fondu, chauffé par l'argent
Arabes-Occidents et dents contre dents
L'Oeil est au cou et dans le reflet du Taubou
de L' ile de Corée jusqu'au champ de coton
Tu comprends rien, tant mieux car moi non plus
Alors, écoutes bien l'histoire depuis l'début
Ecrire et réecrire pour s'faire entendre
Ecoutes ma saison de septembre à septembre
Y'a bien longtemps que l'on cultive la Paix
A l'exemple de l'arbre frutier
Vivre en paix, se contenter de ce qu'on a :
Un Coran, une bouteille d'eau, et les falaises D'abou-Mania
Malheuresement le monde a connu l'entraxe
les guerres de races et les bourreaux qu'on relaxe
Les terreurs, les pendaisons sur l'estrade
Les Twins-Tours et puis l'Islam et son Jihad
L'Islam une religion de malade : l'islam des caves
l'islam des croisades.
Nous sans raisons est le silence des mosquées
des camps d'entrainement, et kalashnikovs armés
en turbanés et plastiqués en cagoules
de Khamala à Manhattan en passant par Kaboul
Etonnant, comme une bagdadier au Mc Do
comme un coupable à Guatanamo.
Et puis, comme on est tous victimes
On se croit tout permis donne de jolis noms aux crimes
liberté inuable, dans le désert
c'est de la viande hallal et du pétrole en dessert
La guerre faut pas s'etonner, c'est terrible
Deux-trois millions de dollars et on oublie Abu-Ghraib
Chirugical est la torture
comme le lion dévorant la tortue
La fleur au fusil nous jette des cailloux
c'est nous les gentils et vous l'Etat voyoux
L'écart se creuse et les plus pauvres s'enterrent
C'est la loi du talion et bien souvent on n'y perd
Bien souvent on n'y perd mais on recommence
C'est par ce calcule que le monde avance
Et lorsqu'enfin l'effort de paix se decide
C'est brutalement qu'on recoit les cris de Madrid
Cette fois-ci, ils arrivent par le train
Avec une Fathoua et le Coran dans la main
Le périple vert est sous la lampe
on rassure l'Occident et se venge par l'exemple
Et pour l'exemple on expulse un imam
qui dit qu':''être croyant c'est battre sa femme''
Bertrand Canta était musulman
Il écoutait les cassettes de Tarik Ramadan
Quel beau discour du Loup dans la bascour
il sonne trop faux, c'est un double-discour
Un double dialogue, un double langage
une double peine, et un triste at-tour-issage
C'est le passsage de l'afghan au taliban
Du discours poliment, de la paix à l'armement
du jyhais au pucchila, Du Jihad au GIA
De la CIA à Al-Qaida
C'est le passage de la mèche à la poudre
D'Omar le Mollah jusqu'à Hamed Massoud
De l'U.S en passade aux espions du Mossad
C'est la culture des grenades
De Saddam à Sharone, d'Arafat à Sharone
La justice, lourde besogne
3.000 personnes sous un missile
C'est 3.000 soldats ou 3.000 civils !
On compte en barile d'amerique ou d'cachemirs
Et vois sur leurs fronts, c'est de l'or noir qu'ils transpirent
G.Bush et Vladimir Poutine
Tchétchenie et Palestine.
Palestine, ou la terre du suicide
ils remplacent les croisants par l'étoile de David.
Une terre promise dépouillée de sa facade
le lourd tribus de l'affront sur l'esplanade
C'est chez les autres qu'on finira par s'asseoir
Retracant leurs frontieres et modifiant leurs histoires Une histoire qu'on finira par oublier.
Qui à force de minutes de silences, se tait !!
...
C'est violent et sa imolle de l'homme
du drapeau tricolore et du pays des droits de l'Homme
Ou ils faut etre là et tout laïque
Respectueux des valeurs de la république
le folklore des arabes dans les bars
A l'école on t'acceuille sans ta barbe et ton foulard
assimilés l'immigrés désintegrés : trop noirs, trop grillés, trop loin du progrés
Africain noirs, et maghrébins hors limite
sa reste des africains noirs et maghrébins qu'on évite
Crié au loup dans le RER qui tarde
Dieudonné est à la barre
et les rabbins se poignardent
Quand ils nous jettent de leurs ponts à marais basses
c'est le métro de Paris ou noël en airbus
Aussarés et Papom les torcionnaires
ils étouffent l'histoire à coup de carés dans leurs cimetieres
ils nous donnent loin d'un os à ronger
Et croit pouvoir effacer le passé
Ecoutes mon histoire des avions à l'inverse
C'est une triste époque, un récit que l'on traverse
Et vous verrez on retiendra de ce morceau
On dira de nous que nous sommes fous dans les journaux
D'avoir écrit et fait l'apologie du crime
De se servir de la violence uniquement pour la frime
Distribues, les arguments de ma tribus
anti-américains est l'étiquette qu'on m'attribue
Non le peuple americains derriere M.Moore
ce que nous sommes et tellement fort que l'on n'oublie notre amour
Dans nos ghettos on nous applaudira
Pour avoir hurler tous ce que tout le monde pense tout bas
Mais ils croyeront que Ben Laden est un héros
En foulard palestinien, sur leurs roues de leurs motos
Et malgré tous les miens et moi ont y croit
On dépose cette pierre. Alimentes le débat !
Et pour le dire un album c'est trop court
11.09 ou le récit du 11 eme jour...

 

Médine-11 Septembre -Enfant du destin (David)


Au crépuscule, les champs encore ensoleillés.
C'est le chant de la rivière et l'odeur des oliviers
L'Harmonieux tableau de la saison.
David est un juif et ses parents sont colons.
Papa est dans l'armée maman l'est aussi, engagés après leur FAC de médecine.
Aujourd'hui ils sont tous deux montés en grade, pour avoir démantelé la résistance arabe.
David ! Est réservé et solitaire, il se comporte à l'école de manière exemplaire.
A la maison en retrait pour ce qu'il pense.
La terre promise est l'objet des divergences.
A 17 ans fils unique mais conscient que son père et sa mère ont les mains pleines de sang, qu'ils détruisent des familles pour l'empire, qu'ils sont prêts à faire tout un peuple de martyr.
« Pourquoi détruire les maisons des palestiniens, après tout cette terre leur appartient !
Même pas en rêve le statut de locataire, des squatteurs indésirés qui retracent les frontières.
C'est ce que nous sommes et c'est ce que nous resterons.
Croyez-vous pouvoir étouffer la rébellion.
Des millions d'enfants qui jettent la pierre contres des chars et des rangées d'hélicoptères ».
Papa est un soldat déterminé, « c'est un peuple de parias qu'il faut exterminer ! »
Demain ! il partira pour le Mossad, maman derrière lui pour combattre le djihad.
« La CIA nous a bien renseigné, dans les caves d'une école c'est là qu'ils sont cachés ».
C'est avant l'aube que tous deux partiront et violemment savent qu'ils combattront.
David impuissant se retire de la maison et part réfléchir en regardant l'horizon.
« Mes parents sont insensibles et cruels, demain ils marcheront sur les débris d'une maternelle.
Endoctrinés par les politiciens qui spolient tout un peuple en rassurant l'Israélien.
Non ! Je ne peux pas comprendre qu'ils mordent à l'hameçon. Moi-même j'en ai tiré mes propres leçons.
Intelligent je crois qu'ils comprendront, si je leur explique de manière bonne et prompte. C'est décidé !
Il faut que je rentre chez moi ». Il court mais à pied n'y arrivera pas.
Il monte dans un bus dix personnes tout au plus, un homme étrange et des enfants qui s'amusent.
L'homme se lève et de ses yeux regarde le fond, il ouvre son manteau et appuie sur le bouton.
L'homme s'est fait exploser ! David est mort et ses parents vont continuer.